avec
Conception et jeu : Claire Simard et Thierry Feral
Mise en scène : Olivier Dureuil, assisté par Sarah Voisin
Création musicale : Michael Santos
Création lumières : Jean-Jacques Ignart
Scénographie : Yves Bouche et Jérémy Page
Visuel : Carlie
Coproduction : Ligue de l'Enseignement de la Côte d’or
Avec le soutien de la SPEDIDAM, La Minoterie - Création jeune public et éducation artistique - Dijon, la Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre.
La compagnie est soutenue par la Ville de Dijon, le Conseil Départemental de Côte d'Or et la Région Bourgogne Franche Comté.
Merci à Pascal Dub. Merci à la crèche de Semur en Auxois ; à la crèche Roosevelt et aux écoles maternelles Petit Citeaux et Turgot de Dijon, ainsi qu'à la Maison de l'enfance de Chevigny Saint Sauveur qui ont accueilli des résidences.
Entre mathématiques et poésie
Durée : 35 minutes
Pour les enfants de 2 à 5 ans et les adultes qui les accompagnent
Note d'intention :
Deux personnages cuisiniers, chimistes, chercheurs, fabricants de pâtés de sable, redécouvrent de façon
ludique et poétique comment on a commencé à compter le sable, le temps, l'espace, les cailloux, les jours, les nuits, les pieds, les mains, les doigts. Ils nous feront imaginer ce temps lointain de notre évolution, où notre rapport au monde nous a fait de nous des conteurs énumérant, des inventeurs de chiffres, des poètes comptables.
Ce spectacle se veut unedéclinaison naïve et fantaisiste des différentes façons de mesurer, peser, compter, comparer, et le prétexte à jouer et à faire vibrer cet espace indicible entre rationalisation et émotion. Cet espace s’appelle résolument le jeu d’enfance et il a bien la fonction de décrypter le monde, de se l’approprier en le nommant, de le réinventer à chaque expérience.
Extrait
Lui : C'est beaucoup.
Elle : C'est beaucoup, mais pas trop. (un temps) C'est pas trop, combien ?
Lui : C'est pas trop... pareil
Elle : Oui mais pareil combien ?
Lui : C'est pareil... pareil
(elle rajoute du sable)
Elle : Là, c'est plus pareil.
Lui : Non là, c'est trop.
Elle : Oui, mais trop... combien ?
Nous constatons une défiance, voire un rejet des mathématiques chez beaucoup d’adultes, de jeunes.
Il s’ensuit souvent un discours très mal structuré, qui oppose à la rationalité, le sensoriel, le poétique, le
sensible etc…, comme si les mathématiques empêchaient la poésie. Par ailleurs la poésie a mauvaise presse, souvent décrite comme superflue, éthérée ou frivole, inutile et hermétique.
Ce sont pourtant deux langages humains qui nous permettent de décrypter nos mondes intérieurs et extérieurs et qui, en cela, fondent nos humanités singulières et universelles. Charles Cros, Bobby Lapointe en passant par Raymond Queneau ou Hubert Reeves ont joué bien avant nous de ces deux langages.
Nous choisissons de nous adresser aux tout petits parce qu’ils suscitent en nous le désir de retrouver ou
d’inventer ce qu’aurait pu être ce premier regard au monde de l’humain à son début d’humain, ce premier désir d’évaluer, de nommer, d’énumérer. Cette anthropologie imaginaire guide le chemin de notre création et en constitue le moteur du jeu. Nous souhaitons par ailleurs que cette création se fasse au plus près de la petite enfance.
Plaquette
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Fiche technique
6m d'ouverture sur 6m de profondeur
Noir dans la salle indispensable
Jauge de 80 personnes
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Extrait vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=iwD0Fh8RuG4